Bruce Campbell
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22/01/2024Ven 2 Fév 2024 - 12:24
Lost in tears
feat. Olympe
[Ce post fait suite à la commémoration retrouvée dans la partie histoire de Bruce Ici.]
De la musique provenant d'un orchestre militaire, une fine pluie qui s'amasse sur l'herbe parfaitement coupée, des rangées de pierre blanche et parfaitement entretenue, dont le coût total permettrait à plusieurs centaines de familles de vivre pendant une à deux années. Des drapeaux étendus, des photos affichées, des fleurs entreposées, des discours récités. C'était le jour de la commémoration, le rappel de la guerre, la promesse que plus jamais ce serait la dernière. Bruce y était en tant que soldat, habillé de son uniforme militaire, les galons et les médailles rutilantes sonnant comme des carillons sous le vent, une casquette noire dont la visière laissait couler les gouttes qui se déversaient… Un beau soldat de noir et d'or, un parfait capitaine, un parfait militaire.
Bruce avait fini son discours… cette commémoration était dure pour lui, très dure. Bruce voyait les larmes s'amasser dans les yeux des personnes présentes, le deuil porté aux vêtements noirs et aux visages voilés par les fins voiles noires. Au milieu de ceux qui semaient leur tristesse, il y en avait qui faisaient pousser leur réputation. Maire, homme politique, quelques officiers n'ayant pas vu l'ombre d'un ennemi, un défilé de connards venus pour se mousser… Bruce aimerait bien remplir quelques tombes de ces connards, mais il aurait moyen d'être radié de l'armée si tel était le cas, alors il se contente de revenir reprendre sa place.
Naturellement, presque instinctivement, Bruce vient se positionner à côté d'Olympe, la femme d'un de ses amis les plus chers, l'un des rares membres de sa famille avec qui il avait gardé le contact… Ils ne sont pas venus non plus à cette cérémonie, comme quoi ils ont toujours été les chahuteurs de leur tribu.cela fait longtemps qu'il ne l'a pas vu... Après tout le travail a réellement repris maintenant que l'armé lui a fournis des armes opérationnelle, qu'est-ce qu'elle fait depuis ?.. pour la première fois depuis longtemps Bruce s'intéresse réellement a la vie de quelqu'un.Le géant se penche quelque peu vers la demoiselle aux cheveux de feu :
« Ça va, tu tiens le coup ? »
Cette question avait du sens, la première. Il s'inquiétait vraiment de ce qu'elle ressentait. C'est toujours un moment difficile après tout, venir pleurer face à une croix dont on sait que la tombe est vide. La seconde était plus physique. Ce genre de commémoration durait des heures pour rien, à rester debout sans chaise, la bruine du début d'année venant fouetter ton visage et humidifier tes vêtements… Bref, le genre de commémoration où dans un coin de ta tête, tu ne penses qu'à te casser. Surtout que la suite, à base de petits fours et de lèche-bottes venant chercher des bons papiers ou des voix électorales, n'était pas non plus la promesse d'un bon moment.
« Tu me donnes combien si j'assomme un de ces connards tout à l'heure ? »
Essayant d'avoir ne serait-ce qu'un peu d'humour dans ce genre de moments, c'est important pour tout le monde. Il faut toujours essayer de trouver un peu de couleur dans les tableaux les plus gris, et Olympe était le genre de personne que les couleurs suivaient… Contrairement à Bruce.
Quelques souvenirs de soirées avec son mari, le cousin de Bruce, remontent, des moments de joie, d'insouciance, où l'alcool, les rires et les conneries coulaient à flots… Des histoires rocambolesques, des jeux d'abrutis. Il se revoit sur le plongeoir de cette piscine, haute de cinq mètres, les deux abrutis en fourrant un canoë avant de s'élancer dans la vie. Maintenant, Bruce sait que la gravité fait que l'embarcation se retourne dans les airs, laissant ses passagers prendre un plat monumental.
Et le géant souffle d'un frémissement malheureux.
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22/01/2024Olympe Callaghan
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93Lun 26 Fév 2024 - 16:21
Lost in tears
feat. Bruce Campbell
Tu vis à la croisée des mondes et des chemins, Olympe. Héritière de deux cultures, tu es fière de tes origines mais, parfois, c’est un véritable fardeau. C’est le cas aujourd’hui, comme tous les ans à cette date. Dix ans, ça fait dix longues années que tu viens participer à cette mascarade et à chaque fois, tu te dis que tu aurais bien fait d’écouter ton père.
- On ne parle plus des morts une fois qu’ils ne sont plus là. C’est comme ça qu’on empêche leur esprit de quitter ce monde et qu’on se retrouve hanté !
Il te sert le même discours tous les ans, un discours que ta mère écoute en roulant des yeux au ciel. Si elle respecte les croyances de son mari, les siennes sont toutes autres.
- Vas-y. C’est ton devoir de commémorer sa mémoire. C’est notre devoir à tous de nous souvenir de ceux qui sont partis, encore plus quand ils se sont sacrifiés pour notre liberté.
Tu n’as jamais su comment te positionner par rapport au deuil. Quotidiennement, t’es plutôt de l’avis de la mère. Il ne se passe pas un jour où tu ne penses pas à Matthew. La douleur ne s'est pas atténuée malgré les dix années qui sont passées mais tu as appris à vivre avec. Sauf qu’aujourd’hui elle est forte, plus forte que tous les autres jours, comme chaque année. Parce que cette mascarade ne fait que te rappeler que ton tendre mari est mort pour une chimère et, dans ces cas-là, tu voudrai adopter la philosophie de ton père et de votre communauté de nomades. Peut-être est-ce que ça te permettrait de faire taire la colère qui gronde en toi.
Tu bouillonnes intérieurement et pourtant ton visage reste stoïque alors que Bruce fait son discours. C’est un beau discours. Un discours qui rend hommage à ceux qui sont tombés. Alors pourquoi chaque mot prononcé te met autant en rage. Peut-être parce que tu te doutes que tout cela est romancé ? Tu connais ton mari mieux que quiconque, il était volontaire et brave mais certainement pas assez vaillant pour rester stoïque face à la mort. Qui pourrait l’être ? Tout ça ce n’est que des mensonges, des illusions que chaque personne ici boit docilement dans l’espoir d’atténuer la peine. A moins que les larmes que tu vois soient aussi factices. Les tiennes sont inexistantes. La mâchoire serrée au possible, tu t’ordonnes intérieurement de ne pas pleurer. Pas ici. Pas devant tous ces gens qui te jugent. Sous ton voile sombre tu sembles impassible et concentrée sur le géant qui parle mais tu les vois, tous ces regards qui se posent sur toi, l’éternelle étrangère.
- Oui, il en faut plus pour me faire flancher, tu le sais bien. Tu as beau chuchoter sur un ton léger et afficher ton éternel sourire, le bras fébrile et tremblant qui s’accroche au bras de Bruce est assez évocateur de ton état. Tu n’as qu’une hâte, c’est que tout cela se termine. En attendant, tu ne quittes pas le bras de ton cousin par alliance. Dans la tempête qui rugit, c’est ta bouée de sauvetage. Une présence réconfortante et rassurante. Et peu importe toutes ces femmes qui murmurent dans ton dos. Fais attention que je ne les assomes pas avant toi. Un léger rire t’échappe alors que ton regard mélancolique se pose sur la tombe de Matthew. Instinctivement, ta main se porte à ton cou, là où la plaque d'immatriculation de ton mari est logée depuis dix années. Míralos felicitarse por una guerra que no pelearon. (regarde-les se féliciter pour une guerre qu’ils n’ont pas mener). Tu murmures ces mots avec dédain et hargne alors que ton regard se reporte sur les politiciens et autres gros bonnets présents. Ils parlent et fument, comme si de rien n’était. Comme s’ils participaient à une inauguration quelconque.Todo lo que me queda es una tumba vacía y un trozo de metal. Y por qué ? (tout ce qu’il me reste c’est une tombe vide et un bout de métal. Et pour quoi ?) Si tu n’étais pas face à la tombe de ton mari, tu aurais certainement craché au sol. L’héroïsme c’est la pire connerie dont est capable un homme, Bruce. Le pauvre n’en peut rien. Il est une victime comme les autres, tu le sais. La guerre n’épargne ni les morts, ni les vivants. L’avantage des morts, c’est qu’ils ont droit au repos après ça. On est obligé d’y aller ?
Tu connais la réponse à cette question. C’est un événement officiel. Il est officier et toi la veuve d’un homme tombé au combat, bien évidemment que tu es obligée d’y aller, au risque de te faire mal voir ou pire. Mais ça ne veut pas dire que tu ne peux pas tenter de t’y soustraire n’est-ce pas ?
- On ne parle plus des morts une fois qu’ils ne sont plus là. C’est comme ça qu’on empêche leur esprit de quitter ce monde et qu’on se retrouve hanté !
Il te sert le même discours tous les ans, un discours que ta mère écoute en roulant des yeux au ciel. Si elle respecte les croyances de son mari, les siennes sont toutes autres.
- Vas-y. C’est ton devoir de commémorer sa mémoire. C’est notre devoir à tous de nous souvenir de ceux qui sont partis, encore plus quand ils se sont sacrifiés pour notre liberté.
Tu n’as jamais su comment te positionner par rapport au deuil. Quotidiennement, t’es plutôt de l’avis de la mère. Il ne se passe pas un jour où tu ne penses pas à Matthew. La douleur ne s'est pas atténuée malgré les dix années qui sont passées mais tu as appris à vivre avec. Sauf qu’aujourd’hui elle est forte, plus forte que tous les autres jours, comme chaque année. Parce que cette mascarade ne fait que te rappeler que ton tendre mari est mort pour une chimère et, dans ces cas-là, tu voudrai adopter la philosophie de ton père et de votre communauté de nomades. Peut-être est-ce que ça te permettrait de faire taire la colère qui gronde en toi.
Tu bouillonnes intérieurement et pourtant ton visage reste stoïque alors que Bruce fait son discours. C’est un beau discours. Un discours qui rend hommage à ceux qui sont tombés. Alors pourquoi chaque mot prononcé te met autant en rage. Peut-être parce que tu te doutes que tout cela est romancé ? Tu connais ton mari mieux que quiconque, il était volontaire et brave mais certainement pas assez vaillant pour rester stoïque face à la mort. Qui pourrait l’être ? Tout ça ce n’est que des mensonges, des illusions que chaque personne ici boit docilement dans l’espoir d’atténuer la peine. A moins que les larmes que tu vois soient aussi factices. Les tiennes sont inexistantes. La mâchoire serrée au possible, tu t’ordonnes intérieurement de ne pas pleurer. Pas ici. Pas devant tous ces gens qui te jugent. Sous ton voile sombre tu sembles impassible et concentrée sur le géant qui parle mais tu les vois, tous ces regards qui se posent sur toi, l’éternelle étrangère.
- Oui, il en faut plus pour me faire flancher, tu le sais bien. Tu as beau chuchoter sur un ton léger et afficher ton éternel sourire, le bras fébrile et tremblant qui s’accroche au bras de Bruce est assez évocateur de ton état. Tu n’as qu’une hâte, c’est que tout cela se termine. En attendant, tu ne quittes pas le bras de ton cousin par alliance. Dans la tempête qui rugit, c’est ta bouée de sauvetage. Une présence réconfortante et rassurante. Et peu importe toutes ces femmes qui murmurent dans ton dos. Fais attention que je ne les assomes pas avant toi. Un léger rire t’échappe alors que ton regard mélancolique se pose sur la tombe de Matthew. Instinctivement, ta main se porte à ton cou, là où la plaque d'immatriculation de ton mari est logée depuis dix années. Míralos felicitarse por una guerra que no pelearon. (regarde-les se féliciter pour une guerre qu’ils n’ont pas mener). Tu murmures ces mots avec dédain et hargne alors que ton regard se reporte sur les politiciens et autres gros bonnets présents. Ils parlent et fument, comme si de rien n’était. Comme s’ils participaient à une inauguration quelconque.Todo lo que me queda es una tumba vacía y un trozo de metal. Y por qué ? (tout ce qu’il me reste c’est une tombe vide et un bout de métal. Et pour quoi ?) Si tu n’étais pas face à la tombe de ton mari, tu aurais certainement craché au sol. L’héroïsme c’est la pire connerie dont est capable un homme, Bruce. Le pauvre n’en peut rien. Il est une victime comme les autres, tu le sais. La guerre n’épargne ni les morts, ni les vivants. L’avantage des morts, c’est qu’ils ont droit au repos après ça. On est obligé d’y aller ?
Tu connais la réponse à cette question. C’est un événement officiel. Il est officier et toi la veuve d’un homme tombé au combat, bien évidemment que tu es obligée d’y aller, au risque de te faire mal voir ou pire. Mais ça ne veut pas dire que tu ne peux pas tenter de t’y soustraire n’est-ce pas ?
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